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Culture, Pays, Vie

Culture, Pays, Vie
  • Dans ce blog crée par Ludovick Kashama et Stéphanie Corado dans le cadre du cours Communication interculturelle internationale. Essayons de dialoguer, d’échanger, de partager ce que nous connaissons du Liban, de sa culture et de sa vie sociale.
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12 avril 2011

1.Description generale du liban

1.1 Peuplement et superficie

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Le mot « Liban » signifie « Blanc » en araméen, ce qui fait appel à la neige qui couvre en hiver les montagnes libanaises. Voilà ce qui rend unique le Liban dans une région aride du Moyen-Orient.  D’un point de vue général, le Liban est en quelque sorte le reflet de tout États Arabe que nous pouvons explorer. Ce petit pays d’une superficie de 10 452 km2  est situé en bordure de la mer méditerranée. La population libanaise tournait autour de 3,7 millions d’habitants en 2008. Il s’agit d’estimations faites à partir des listes électorales étant donné qu’il n’y a pas eu de recensement depuis 1932. Il est important de savoir que les conditions géographiques et historiques ont une influence capitale et directe sur la culture libanaise. La culture libanaise n’est pas une culture globalement partagé dans tout le pays. On peut y constater une distinction en fonction de situation géographique qui subit l’influence des religions. On compte au Liban environ 35 % de chrétien et 65 % de musulmans. On retrouve dans ce petit pays plusieurs groupes ethniques entre autres des ethnies autochtones : les Arabes libanais, les Druzes, les Arméniens, les Alawites, les Chaldéens, les Araméens, les Assyriens et les Juifs. Il y a aussi des ethnies immigrantes tel que : des Palestiniens, des Égyptiens, des Syriens, des Français, des Irakiens, des Américains, des Kurdes et des Turcs. Bien qu’ayant une diversité ethnique assez grande pour un petit pays comme lui, la langue principalement parlée reste quand même l’Arabe. Évidemment en fonction de chaque ethnie, on retrouve une langue qui leur est propre.

           

1.2 Clivage religieux 

En ce qui a trait à la religion, la bipolarité religieuse du Liban en dit beaucoup sur la répartition géographique de la population dans le pays et sur les différences culturelles existantes. L’islam et le christianisme divisent pratiquement le pays en deux régions. Dans chacune des religions on peut compter plusieurs autres clivages. Par exemple chez les chrétiens on retrouve des catholiques : maronites, Grecs catholiques, Arméniens catholiques, Syriaque catholique, catholiques latins, Chaldéens catholiques. Chez les chrétiens non catholiques on peut retrouver des : Grecs orthodoxes, Arméniens orthodoxes, Syriaque monophysite, assyrien, protestant, Coptes orthodoxes, Chaldéens orthodoxes. Du côté des musulmans on découvre les : sunnites, chiites, Druzes, Alaouites. Si nous devons dichotomiser cette répartition religieuse, on dirait qu’à l’Est on retrouve les chrétiens, les druzes et les sunnites. Tandis qu’à l’Ouest se trouve la majorité des chiites.

           

1.3 Situation géographique et historique 

1.3.1 Situation géographique

liban_6Il est bordé du côté Nord et Est par la Syrie, de plus au Sud on y retrouveliban_7 Israël. Le Liban est un pays traversé d’Est en Ouest par des chaines de montagnes. À l’Ouest on retrouve la chaine de montagnes des monts Liban et à l’Est on retrouve en parallèle l’anti Liban. L’avantage frontalier le plus important du Liban est sans doute son ouverture à l’Ouest sur la mer méditerranée. Car cette ouverture sur la mer a ouvert au Liban une porte d’accès à un monde extérieur, surtout dans le domaine du commerce qui fait leurs réputations depuis plusieurs siècles. Rappelons aussi que son enclavement frontalier avec la Syrie et l’Israël est à l'origine de divers envahissements que ce pays a connu.

1.3.2 Historique

Déjà dans l’antiquité le Liban connut plusieurs occupations avec le cananéen et phénicien, puis les syriens, ensuite vint les Romains. Sans doute, toutes ces occupations ont laissé leurs traces culturelles dans la vie du Liban. C’est d’ailleurs grâce ces différentes occupations que l’on retrouve aujourd’hui au Liban deux religions à force presque égales et ayant plusieurs dérivées chacune. Pensons à la conquête arabe en 628, aux croisades,  à l’Intervention de la France. Ou encore tout récemment à la guerre civile de 1975-1989 et la dernière de 2006. Selon Élie, le plus grand débat reste et restera toujours la Politique qui comme les régions est influencée par la religion. Il trouve cela dommage parce que ses conflits politiques entrainent beaucoup de jeunes diplômés à quitter le pays pour de meilleures conditions.

Pour en savoir d’avantage sur les occupations et guerres du Liban. : http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/liban.htm#C

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12 avril 2011

2. Description de la culture libanaise

2.1 croyances

Mosqu_e___Baalbeck

 

Vu le vécu historique que le Liban a connu, ses différentes occupations, sa diversité religieuse et ethnique, tout porte à croire qu’il doit avoir une cultureassez diversifiée.  Ainsi, sachant que la culture englobe entre autres les systèmes des valeurs, les traditions, les croyances, les droits fondamentaux, l’être humain, le mode de vie, les arts, les lettres, etc. Dans ce travail, nous tenterons de découvrir ce qu’est la culture libanaise à travers certaines de ces caractéristiques.

Comme mentionné plus haut dans le texte, il existe deux religions très partagées au Liban. L’islam et le christianisme. Étant donné que notre interlocuteur est lui chrétien, il ne pouvait pas nous en dire énormément sur l’encrage des  pratiques musulmanes sur la vie sociale. Il c’est donc contenté de s’en tenir à ce qu’il connaissait le mieux.

Notre_Dame_du_Liban

 

Selon Élie, la religion chrétienne est aussi forte dans la vie sociale des chrétiens libanais que la bible sert de repère lorsqu’il s’agit de faire appel aux valeurs et normes régissant la bonne conduite. « La phrase préférer de mes parents quand je faisais des bêtises était la bible ne permet pas ça !» Ceci pour nous aider à comprendre à quel point son éducation a été biblique. Aller à la messe le dimanche est une pratique très forte « il fallait que je sois très malade pour manquer la messe du dimanche. Aller à l’église ça faisait du bien » dit Élie. Le jour du Seigneur est le jour où tout le monde reste en famille après la messe. C’est en quelque sorte un rassemblement familial.  Ayant vécu dans une telle société toute sa vie et immigré au Canada à cause de la guerre civile de 2006, Élie dit s’être retrouvé dans une société où les valeurs et pratiques religieuses que lui porte à cœur ne valaient pas autant que ça au Québec. « Jamais de toute ma vie je n’ai pensé à remettre un seul mot de ce qui était dit dans la bible en question et ce qu’elle représente. Mais au Québec tout le monde est chrétiens non pratiquants ou pire encore non croyant », lance Élie dans l’entretien.

 

2.2 Valeurs et normes

De toutes les valeurs que l’on peut trouver dans la société libanaise, c’est surement le respect des parents et des personnes ainés qui est sans doute la plus présente. « En effet, penser une seule seconde à lever le ton en parlant à ses parents ou son frère ainé est sans doute la pire erreur que tu pourrais commettre dans la société libanaise.  Même quand ce n’était pas moi qui avait fait la bêtise et mon père me grondait, je ne pouvais pas me faire entendre parce que le simple fait de lever la voix créait pour moi un deuxième problème plus grave que le première souvent» raconte Élie. « Après une bêtise, des fois ce n’est même pas tes parents qui te grondent en premier, c’est les grands du quartier. De fois les parent  qu’ils n’en peuvent plus de te punir, c’est au grand du quartier ou le voisin qui vient à son tour te parler.» Et même à lui, il n’a toujours pas le droit de réplique quand ils parlent.

Les valeurs familiales sont très importantes,  par exemple le respect envers les personnes âgées est primordial, c’est les familles qui doit se charger d’eux et c’est tout à fait naturel et dans l’ordre des choses. De plus, les jeunes ne quittent pas foyer familial pour des raisons banales. Si ils désirent quitter le domicile familial, c’est parce qu’ils sont des nouveaux mariées et qu’ils doivent former une famille. C’est la raison la plus courante. De plus, il y a certains rituels comme l’assignation de place à table qui est une pratique courante au Liban. Dans la famille de Elie, chaque membre de la famille à une place assignée à table et il respect toujours la place des autres, même quand un membre manque.

Pour ce qui est de la condition de la femme au Liban, elle diverse d’une religion à l’autre. Du côté de la religion catholique, la femme est très respectée. Elle est libre de faire ses choix et de travaillé si elle le désire, par contre la plupart préfèrent s’occuper des enfants. Cependant, du côté musulman les femmes ne travaillent pas et elles sont moins libres dans leurs choix d’après c’est que Elie a pu remarquer. De plus, du côté des pratiquants catholique,  le dimanche est une journée très souvent entièrement consacrée à la  en famille.

Les normes sociales comme tout ce que nous avons vu précédemment, dépend très largement  de ce que la région prône, les normes sociales en sont elles aussi très entachées. Voici un exemple qui démontre la force de la religion musulmane au Liban : il y a de cela deux ans, un caricaturiste de la Grande-Bretagne a fait une caricature du prophète Mohamed. Cela à eu des répercussions importantes à l’échelle mondiale. Au Liban, il y a eu une grande manifestation parce que selon les musulmans, cet acte était une atteinte à leur dignité religieuse. Bref, le fait de démontrer avec tant d’ardeur publiquement leurs mécontentements, démontre le dégrée d’ancrage profond de la religion dans la sphère sociale au Liban.

Le mariage aux yeux des Libanais est considéré comme un engagement très sérieux. Il s’agit d’une responsabilité pour la vie. Sur le territoire libanais, seul le mariage religieux est possible. Le mariage civil n’est pas légiféré car on suppose que les liens du mariage sont seulement divins et pas humains. Alors pour pouvoir faire un mariage civil, il faut voyager jusqu’en Chypre. Voici une autre preuve de l’influence profonde de la religion sur un aspect intime de la vie des Libanais.

Le mariage chrétien est encore coutume courante, le futur marié a pour obligation d’aller demander la main de la future mariée au père de cette dernière. Si jamais le père n’accepte pas l’union entre sa fille et son prétendant, il peut refuser qu’elle se marie. Quand cela se produit, la plupart du temps les jeunes femmes vont quand même se marier, par contre elle doit abandonner sa famille.

Il y a encore quelques mariages arrangés, cependant ce n’est pas pratique courante dans les régions urbaines. Dans le cas de ces mariages, l’argent est souvent  le motif premier car la famille de la fille vat vouloir marier leur enfant dans une famille riche. 

 Pour ce qui est de la communication non verbale, en voici un exemple : Dans les grandes rencontres familiales, le silence de la plus grande figure exprime souvent le désaccord. «Quand  mon père n’est pas content, il ne parlera pas il va simplement ce lever et quitter» nous confit pierre. La communication verbale reste un moyen de communiquer très expressif.

 

liban_2liban_3La nourriture libanaise à très bonne réputation. Tout d’abord la situation géographique du pays favorise l’agriculture sur des terres naturellement irriguées et très fertiles. Cet environnement est favorable à production des fruits et légumes. C’est pourquoi le pays connait une bonne notoriété dans le domaine des vins de qualités.  La cuisine libanaise est un bon mélange entre la cuisine arabe, turque à laquelle on a rajouté une touche de cuisine française. Elle  est réputée pour utiliser des épices subtiles et des aliments frais. Un repas traditionnel est composé d’une entrée, un plat de viande et fini avec un dessert. L’entrée est un mezzé qui est une tourte aux épinards avec du fromage, de la purée de sésame et des feuilles de vigne. Le plat principal est souvent du mouton ou du poisson accompagné de taboulé qui se trouve  être une salade de couscous. Le plat national, le kibbé qui est un mélange de viande hachée et de bourghoul qui se trouve  être un blé concassé. Ce plat est servi de plusieurs façons. La plupart du temps il est servi soit cru ou frit en tourte. Nous pécherons contre la nature si nous ne citons  les traditionnels Chich Taouk, Chawarma et autres plats tel que le malfouf mehchi, mfaraket koussa, le frakké etc.  Des pâtisseries comme le baklava, le sahten ou d’autres à base de noix ou semoule sont les desserts au Liban. Du côté des boissons, le café arabe est sans aucun doute le plus populaire. Chez les catholiques, il est facile de se procurer de l’alcool un des plus   appréciés est l’arak qui se mélange à un peu d’eau et des glaçons.

La fête de l’indépendance est certainement la plus importante car elle représente la fin de plusieurs années d’occupations étrangères des terres libanaises. Le Liban à obtenu son indépendance en 1943 et les nouveaux dirigeants s’empressèrent d’abolir le français comme langue officielle. Auparavant, l’arabe et le français étaient les deux langues officielles, actuellement c’est uniquement l’arabe.

Comparaison à la culture québécoise :

La différence la plus flagrante qu’Elie à remarqué au Québec, est une plus grande liberté des jeunes filles dans leurs choix. Au Liban, les jeunes femmes ne peuvent pas fréquenter les jeunes hommes aussi facilement qu’ici. Une jeune libanaise qui fréquenterait des garçons sera perçue comme une fille sans honneur et aura une mauvaise réputation. Il a remarqué aussi que la religion a plus d’impact et de contrôle sur le mode de vie des gens au Liban comparativement à ici. C’est pour cela que dans la conception libanaise, une femme qui se respecte doit garder une certaine pureté. Ainsi, au Liban, les jeunes hommes ne rencontrent pas   aussi  facilement les jeunes filles contrairement à ici où les jeunes femmes fréquentent les mêmes endroits que les jeunes hommes sans contraintes ni retenu. Par conséquent, les Québécois sont assez ouverts sur les relations amoureuses. Il a rencontré des parents québécois, parents de sa copine et il fût étonné de constater à quel point ils étaient accueillants avec lui. C’est à travers des expériences comme celle-ci qu’il en déduit que les Québécois ont une grande ouverture d’esprit des Québécois face aux autres. De plus, le Québec est un endroit où chaque personne est libre de pratiquer sa religion  tant et aussi longtemps que cela n’affecte pas les autres de quelques manières que ce soit. Il trouve  agréable de ne pas être juger en fonction de sa religion, mais en fonction de qui il est en premier. Exemple : Au Liban, il y a une tension entre les musulmans et les chrétiens qui est inconsciemment transmise de génération en génération. Ces tensions peuvent  s’exprimer de façon haineuse envers quelqu’un qui ne pratique pas la même religion que sois. Comme le dit alors Elie, lui qui est catholique n’a jamais eu d’amis musulmans  au Liban il ne les aura probablement jamais là-bas. Cependant, à Montréal et à Québec, il fréquente beaucoup d’amis musulmans. Le Québec lui a permis d’avoir une certaine ouverture sur l’autre et sur leurs pratiques religieuses. Voilà en quoi le Québec est différent du Liban. Cependant les différences sont reliées de près ou de loin à la religion. Au Québec, la religion est de moins en moins présente. Ce qui a des répercussions importantes sur le mode de vie de ses habitants, leurs valeurs et leurs normes sociales. Étant donné que la religion n’a pas de grande influence sur les comportements des Québécois et que leur territoire se trouve être une terre d’accueil pour plusieurs religions et origines, cela peut finir par crée des tensions culturelles. Les immigrants  arrivant avec des religions et des croyances fortes pourraient imposer plus facilement ici, leurs  rituels religieux que dans un pays où la religion prédomine comme le Liban.  Au Liban, peut importe la région dans laquelle un nouvel arrivant se trouve, il devra suivre les façons de procéder en lien avec la religion pratiquée. Au Québec, il en va de son adaptation.

 Une autre distinction entre le Liban et le Québec est l’individualisme et le collectivisme que l’on retrouve dans chacune des deux sociétés. Le Québec où nous vivons, est une société qui valorise l’individualisme. Les Québécois aiment avoir leur indépendance et ils préconisent beaucoup la réussite personnelle. Exemples : nous quittons le foyer familial généralement quand nous avons atteint une certaine maturité pour pouvoir voler de nos propres ailes. Au Liban, ce n’est pas une raison suffisante. En outre, l’individualisme est aussi perceptible dans la façon d’interagir avec les autres. La distance interpersonnelle de québécois est plus grande que celle des Libanais. À titre d’exemple, les Québécois seront plus portés à parler et à saluer juste des personnes qu’ils connaissent préalablement. Les Libanais quant à eux, parleront  plus facilement aux personnes étrangères qu’ils croiseront.  

12 avril 2011

3.Description d’un point particulier de la culture : le mariage

Pour se  marier, l’homme doit rencontrer le père de la fille pour lui demander la main de sa fille. Le mariage est vraiment considéré comme un très grand engagement. On n’habite jamais  avec son partenaire tant que l’on n’est pas encore marié. 

 Le mariage au Liban est seulement traditionnel. Le déroulement de celui-ci se fait comme suite : le jeune homme réunit toute sa famille élargie pour aller dans la famille de la fille demander la main de celle-ci à son père. Rappelons que cela ne se fait que par formalité, car les deux concernés se sont déjà mis d’accord au préalable.

Le mariage libanais peut durer jusqu’à trois jours. Premièrement, c’est la famille de la mariée qui vient chez le marié pour une petite réception. Un point particulier de cette réception est  le fait que la mère du marié donne beaucoup de cadeaux à la jeune mariée : des bijoux, des vêtements, des ustensiles, etc. Et aussi, il y a pendant cette petite réception une grande séance de photos  en guise de remémoration. Ensuite, c’est la famille du marié qui va se déplacer pour aller dans la famille de la fille. là aussi, la famille du marié va apporter beaucoup de cadeaux. Encore là, la séance de photos prend toute la place.   Après que les deux familles  aient acceptées  l’acte de mariage de leurs enfants, elles vont toutes aller aux lieux au le mariage aura lieu. Le lieu du culte. La cérémonie religieuse   réunit une centaine de personnes. Cela dépend des familles et de du budget qui y est investit. La cérémonie religieuse  dure un peu plus d’une heure. Cela commence par une petite prière traditionnelle, ensuite les mariés s’échangent les alliances. Finalement, les discours des membres des familles, des lectures des textes religieux, etc.

Après la célébration du mariage comme telle,  c’est la fête qui commence. Tout le monde se rend  à la salle de réception où cocktails, amuse-bouches, boissons seront servis.

Une  fois que tout le monde finit de manger, c’est la vraie fête qui commence. Les soirées sont animées par des groupes de musique et des troupes de danseuses. L’ambiance est tellement  chaleureuse qu’il ne reste plus personne sur une chaise. D’ailleurs même les chaises  n’ont plus de place.  La fête continue jusqu’au petit matin. pour une petite idée de ce à quoi ressemble la célébration d'un mariage: http://www.dailymotion.com/video/x67731_mariage-traditionnel-libanais_music

Un trait particulier que l’on retrouve dans la culture libanaise sur le mariage est le mariage temporaire. Bien que pas fréquent, ce mariage est une union qui n’exige ni domicile commun ni responsabilités civiles encore moins une vie de couple affirmée.

C’est un contrat limité dans le temps qui permet à un homme et à une femme de s’unir sans engagements définitifs et en respectant la Charia (loi islamique régissant la vie religieuse, politique, sociale et individuelle). C’est la femme qui propose de se donner à l’homme en échange d’une dot pour une certaine durée d’un minimum d’un mois. Si cela convient à l’homme, il paye la dot et le contrat est conclu. Tout cela se fait oralement.

À la fin de leur entente, les époux peuvent soit se séparer,  soit décider de s’unir officiellement  ou encore  de conclure une nouvelle entente. Dans ce cas-ci, l’homme devra payer une nouvelle dot.

Sur les incidences de ce type de mariage, voici ce que le site www.mariage.be nous dit :

Vous aurez sans doute noté que c’est la femme qui décide de la dot et de la durée. Elle n’est donc pas forcée et peut alors se permettre de choisir un homme qui lui plaît.

Au Liban, le divorce est très mal vu. Si un couple se sépare, contrairement à l’homme, la femme ne peut se remarier dans l’année qui suit. Avec un mariage temporaire, elle peut se marier avec un autre dès la fin du contrat.

Lorsqu’une femme est veuve, elle peut conclure un mariage temporaire et cela ne salit pas la mémoire de son défunt mari. Imaginez une veuve de 35 ans. Sa vie ne peut pas s’arrêter. Grâce au mariage temporaire, la jeune femme pourra continuer à s’épanouir.

Ce type de contrat permet aux jeunes filles de pouvoir fréquenter des jeunes hommes avant le mariage officiel. Bien entendu, le couple ne pourra pas avoir de relations sexuelles, mais ils auront au moins le droit de se promener main dans la main.

 

12 avril 2011

4. L'adaptation d'Élie

Tout d’abord, l’arrivé de Elie n’était pas prévue. Il est arrivé en 2006 avec toute sa famille comme réfugier de  guerre en 2006. Par la suite, sa famille est retournée au Liban après deux mois. Il a  passé environ quatre ans à Montréal et il est à Québec pour étudier à l’université Laval depuis 4 mois.

Pour ce qui est de son adaptation, disons que son arrivée au Québec n’était pas  un voyage de plaisance. Il a dû quitter le Liban en 24 heures. Pour sa famille et lui,  ce départ fût un vrai choc, ils étaient déprimés.  Pour ses parents qui ont un fort attachement à leur pays d’origine, le Québec n’était qu’un pays  passage.

Elie a appris à connaître ce que le Québec pouvait lui apporté de mieux et actuellement, il désire y finir ses études universitaires. Son adaptation fut assez facile étant donné qu’il parlait déjà français. De plus, il avait une ouverture d’esprit et voulais vraiment s’adapter. Pour ce qui est de la langue, même si Elie parle français, il a eu quelques petits soucis  de communication à cause du français Québécois.

Le Québec est reconnu comme un pays francophone. Par contre, les gens ne parlent pas le français de France qui est celui enseigné dans les pays colonisés par la France ou la Belgique. Au Québec, les gens s’expriment avec beaucoup de joual. Le joual se trouve  être une variété du français québécois parler par la classe populaire défini par les écarts phonétiques et syntaxiques qui s’éloigne d’une norme donnée. Autrement dit, pour une personne qui a appris le français de France, il aura beaucoup de difficulté à comprendre ce qu’un Québécois va lui dire.

La langue est un élément important de l’adaptation. Surtout au Québec où le verbal est un des moyens de communication les plus importants.  Donc, Elie a dû comprendre les multiples expressions québécoises en plus des expressions des jeunes. Étant donné qu’il a fréquenté les écoles Québécoises et qu’il avait déjà un cousin ici, ce ne fût pas trop compliqué pour lui.

Comme dit précédemment dans la comparaison avec la culture québécoise, la notion de famille est très importante dans la culture libanaise. Alors qu’au Québec la plupart des jeunes sont plus indépendants et passent moins de temps en famille, Élie s’était retrouvé dans un style de vie très embarrassant pour lui. Mais alors, comme chaque personne est libre d’agir comme bon lui semble, sa famille et lui ont gardé leurs habitudes familiales sans trop de problèmes. Au Liban, les parents s’occupent d’entretenir toute la famille, même les adolescents au domicile familial.  Ils veilleront à leur besoin monétaire jusqu'à leur départ. Contrairement, à ici où  Élie a dû se trouver un emploi étudiant comme la plupart des jeunes étudiants

12 avril 2011

5.Point de vue individuel des créateurs du blog face à ce choc culturel

Tout d’abord le travail visait à découvrir une nouvelle culture. Le simple fait de ne pas connaître la personne et sa culture nous pousse à avoirs des idées ou des jugements préconçus. Il s’agit donc de stéréotypes, mais bien sûr il est libre à chacun d’avoir une ouverture face à des modes de vies différentes. De plus, il ne s’agit pas simplement de connaître une nouvelle culture, mais de faire la rencontre avec une personne d’une autre culture qui vie au Québec. Grâce à la rencontre et au travail, il est maintenant possible de comprendre une nouvelle culture, de la comparer avec la culture québécoise et d’analyser son adaptation au Québec.

Stéphanie Corado

Pour ma part, étant moi même fille d’immigrants, j’abordais le travail d’équipe avec un esprit assez ouvert. De plus, mon coéquipier étant quant à lui un étudiant étranger d’origine congolaise, ce travail m’a permis d’en apprendre beaucoup plus que je ne pensais sur ma propre culture et sur celle du coéquipier et celle de l’interviewé. Pour ce qui est du Liban, je n’aurais jamais cru vouloir un jour visité ce pays, mais maintenant il est sur ma liste des destinations à venir. Pour moi, le Liban était comme n’importe quel autre état arabe où la religion musulmane dirige. Je fus très étonnée de savoir que notre invité est catholique. L’entrevue m’a permis d’en apprendre tellement sur le Liban, que ce soit sur leurs nourritures que je consomme régulièrement sans savoir qu’elle vient originellement du Liban. Le volet le plus intéressant est sans aucun doute son adaptation, qui est un apprentissage constant. Il est intéressant de voir une ressemblance entre nous trois du fait que nous sommes tous immigrants et aussi un peu Québécois. Malgré tout, chacun de nous avons appris à notre façon et à différents degrés à être québécois.

Ludovick Kashama

Quand  à moi qui suis déjà entrain de découvrir la culture québécoise, cette expérience avec la culture libanaise m’a encore plus fait comprendre  combien le monde renferme des cultures riches et différentes  les unes des autres.

Je viens de la République Démocratique du Congo et depuis deux ans que je suis au Québec, je réalise combien  je suis plus ouvert aux autres   manières de procédé venant d’autres milieux. Avant de venir vivre au Québec, tout comme notre ami Élie, je n’avais jamais eu d’amis musulmans, j’ai certes étudié superficiellement cette religion dans les cours d’histoire que j’ai eu à l’école  mais aujourd’hui grâce à mes rencontres  interculturelles, je connais les valeurs de cette religion et ses motivations. D’ailleurs je me suis tellement intéressé à la connaitre qu’un ami m’a offert un Coran en français. Cependant, grâce à l’expérience de ce travail de session, je constate aussi que les valeurs jadis je pensais n’être qu’africaines, on peut aussi les retrouver ailleurs dans le monde. Comme le respect aux ainés, la dimension divine du mariage et la considération que les gens ont de lui. Le Liban pour moi n’était qu’un pays que je connaissais vaguement. J’avais un préjugé sur lui car je pensais que tout libanais était musulman. Mais non je me trompais. La chose que j’aurai le plus retenue de cette expérience est le mariage temporaire. Chose dont je n’avais entendu parler.

Je suis très satisfait de mon expérience car désormais je peux clairement m’exprimer sur une culture que je  n’ai jamais côtoyé de prés, à savoir la culture libanaise.

 

Bibliographie

 

Meier, Danile  le Liban, le Cavalier bleu, paris, 127p, 2010

 

 

Guillot, Fabien (2005)  « Géographie sociale et politique» Localisation et répartition des   groupes confessionnels au Liban.  http://www.geographie-sociale.org/Carte-liban-religion.php

 

 

Trésor de la langue française au Québec (2010), liban http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/asie/liban.htm

 

 

Buchaut, Emmanuel (2008), Carnet photographiquehttp://www.voyagesphotosmanu.com/geo

 

graphie liban.html  

 

Culture. (2011, avril 12). Wikipédia, l'encyclopédie libre. Page consultée le 02:41, avril 14, 2011 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Culture&oldid=64278200

 


 

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